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| | Méditer sur ces textes | |
| | Auteur | Message |
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fee clochette Marquise
Profession : Retraitée de Assistante Maternelle/
| Sujet: Méditer sur ces textes Lun 1 Nov - 14:15 | |
| Voici un texte : L’amitié
La véritable amitié est pure. Elle ne recherche aucune faveur en retour. Elle élève celui qui la donne.
La véritable amitié est généreuse. Elle est plus forte que tous les préjugés. Elle anoblit celui qui la donne.
La véritable amitié est fidèle. Elle n’est pas altérée par le temps. Elle honore celui qui la donne.
La véritable amitié est tenace. Elle est faite de loyauté et de franchise. Elle grandit celui qui la donne.
La véritable amitié est magnanime. Elle ne pose aucune condition. Elle embellit celui qui la donne.
La véritable amitié est absolue. Elle n’est jamais donnée par miettes. Elle fait honneur à celui qui la donne.
La véritable amitié est spontanée. Elle ne fait l’objet d’aucun marchandage. Elle récompense celui qui la donne.
La véritable amitié est sincère[size=75]. Elle ne pose pas de conditions. Elle enrichit celui qui la donne.
Henri de Lacordaire,[/size] | |
| | | Cindy Maitre
Profession : assistante maternelle
| Sujet: Re: Méditer sur ces textes Mer 3 Nov - 22:13 | |
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| | | murphy Passionné
Profession : assistante maternelle, tricot, culture des roses
| Sujet: Re: Méditer sur ces textes Mer 3 Nov - 22:16 | |
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| | | Fanny Débutant
Profession : retraitée
| Sujet: Re: Méditer sur ces textes Jeu 27 Oct - 8:49 | |
| Je vis, je meurs - Louise Labé
Je vis, je meurs est le poème le plus beau et célèbre de Louise Labé. Il s'agit d'un de ses 24 sonnets. Ce poème en décasyllabes sera publié en 1555 dans son recueil Sonnets. Comme dans la majorité de son œuvre, dans ce poème Louise Labé parle de l'amour au féminin en écrivant ce qu'elle ressent.
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Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ; J'ai chaud extrême en endurant froidure : La vie m'est et trop molle et trop dure. J'ai grands ennuis entremêlés de joie.
Tout à un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j'endure ; Mon bien s'en va, et à jamais il dure ; Tout en un coup je sèche et je verdoie.
Ainsi Amour inconstamment me mène ; Et, quand je pense avoir plus de douleur, Sans y penser je me trouve hors de peine.
Puis, quand je crois ma joie être certaine, Et être au haut de mon désiré heur, Il me remet en mon premier malheur. | |
| | | Fanny Débutant
Profession : retraitée
| Sujet: Re: Méditer sur ces textes Lun 31 Oct - 16:33 | |
| La feuille - Antoine-Vincent Arnault De ta tige détachée, Pauvre feuille desséchée, Où vas-tu ? — Je n'en sais rien. L' a frappé le chêne Qui seul était mon soutien. De son inconstante haleine, Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon. Je vais où le vent me mène. Sans me plaindre ou m'effrayer, Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose Et la feuille de laurier. | |
| | | Fanny Débutant
Profession : retraitée
| Sujet: Re: Méditer sur ces textes Mar 1 Nov - 18:18 | |
| Titre : Elsa au miroir Poète : Louis Aragon (1897-1982) Recueil : Les Yeux d'Elsa (1942).
C'était au beau milieu de notre tragédie Et pendant un long jour assise à son miroir Elle peignait ses cheveux d'or Je croyais voir Ses patientes mains calmer un incendie C'était au beau milieu de notre tragédie
Et pendant un long jour assise à son miroir Elle peignait ses cheveux d'or et j'aurais dit C'était au beau milieu de notre tragédie Qu'elle jouait un air de harpe sans y croire Pendant tout ce long jour assise à son miroir
Elle peignait ses cheveux d'or et j'aurais dit Qu'elle martyrisait à plaisir sa mémoire Pendant tout ce long jour assise à son miroir À ranimer les fleurs sans fin de l'incendie Sans dire ce qu'une autre à sa place aurait dit
Elle martyrisait à plaisir sa mémoire C'était au beau milieu de notre tragédie Le monde ressemblait à ce miroir maudit Le peigne partageait les feux de cette moire Et ces feux éclairaient des coins de ma mémoire
C'était un beau milieu de notre tragédie Comme dans la semaine est assis le jeudi
Et pendant un long jour assise à sa mémoire Elle voyait au loin mourir dans son miroir
Un à un les acteurs de notre tragédie Et qui sont les meilleurs de ce monde maudit
Et vous savez leurs noms sans que je les aie dits Et ce que signifient les flammes des longs soirs
Et ses cheveux dorés quand elle vient s'asseoir Et peigner sans rien dire un reflet d'incendie.
Louis Aragon.
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| | | pauline Princesse
Profession : Assistante maternelle
| Sujet: Re: Méditer sur ces textes Mar 1 Nov - 20:29 | |
| fanny | |
| | | Fanny Débutant
Profession : retraitée
| Sujet: Re: Méditer sur ces textes Jeu 3 Nov - 9:31 | |
| LES MORTS NE SONT PAS MORTS
Ecoute plus souvent Les choses que les êtres, La voix du feu s'entend Entends la voix de l'eau Ecoute dans le vent Le buisson en sanglot : C'est le souffle des ancêtres. Ceux qui sont morts ne sont jamais partis Ils sont dans l'ombre qui s'éclaire Et dans l'ombre qui s'épaissit, Les morts ne sont pas sous la terre Ils sont dans l'arbre qui frémit, Ils sont dans le bois qui gémit, Ils sont dans l'eau qui coule, Ils sont dans l'eau qui dort, Ils sont dans la case, ils sont dans la foule Les morts ne sont pas morts. Ceux qui sont morts ne sont jamais partis, Ils sont dans le sein de la femme, Ils sont dans l'enfant qui vagit, Et dans le tison qui s'enflamme, Les morts ne sont jamais sous terre, Ils sont dans le feu qui s'éteint, Ils sont dans le rocher qui geint, Ils sont dans les herbes qui pleurent, Ils sont dans la forêt, Ils sont dans la demeure, Les morts ne sont pas morts. Ecoute plus souvent Les choses que les êtres, La voix du feu s'entend Entends la voix de l'eau Ecoute dans le vent Le buisson en sanglot : C'est le souffle des ancêtres. Le souffle des ancêtres morts Qui ne sont pas partis, Qui ne sont pas sous terre, Qui ne sont pas morts Ecoute plus souvent Les choses que les êtres, La voix du feu s'entend Entends la voix de l'eau Ecoute dans le vent Le buisson en sanglot : C'est le souffle des ancêtres. Il redit chaque jour le pacte Le grand pacte qui lie, Qui lie à la loi notre sort; Aux actes des souffles plus forts, Le sort de nos morts qui ne sont pas morts; Le lord pacte qui nous lie aux actes Des souffles qui se meuvent. Dans le lit et sur les rives du fleuve, Dans plusieurs souffles qui se meuvent Dans le rocher qui geint et dans l'herbe qui pleure Des souffles qui demeurent Dans l'ombre qui s'éclaire on s'épaissit, Dans l'arbre qui frémit, dans le bois qui gémit, Et dans l'eau qui coule et dans l'eau qui dort, Des souffles plus forts, qui ont pris Le souffle des morts qui ne sont pas morts, Des morts qui ne sont pas partis, Des morts qui ne sont plus sous terre. Ecoute plus souvent Les choses que les êtres...
In Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba, | |
| | | pauline Princesse
Profession : Assistante maternelle
| Sujet: Re: Méditer sur ces textes Jeu 3 Nov - 17:28 | |
| cet magnoifique fanny | |
| | | Fanny Débutant
Profession : retraitée
| Sujet: Re: Méditer sur ces textes Jeu 3 Nov - 18:38 | |
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| | | Fanny Débutant
Profession : retraitée
| Sujet: Re: Méditer sur ces textes Dim 6 Nov - 13:57 | |
| Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique, celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux. Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre, celui qui ne se laisse jamais aider. Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude refaisant tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de repère, Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements Ou qui ne parle jamais à un inconnu Il meurt lentement celui qui évite la passion et son tourbillon d’émotions celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les coeurs blessés Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves, celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n’a fui les conseils sensés. Vis maintenant! Risque-toi aujourd’hui! Agis tout de suite! Ne te laisse pas mourir lentement! Ne te prive pas d’être heureux! Pablo Neruda [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | |
| | | pauline Princesse
Profession : Assistante maternelle
| Sujet: Re: Méditer sur ces textes Dim 6 Nov - 18:27 | |
| fany franchement j adore te lire cet super joli | |
| | | Fanny Débutant
Profession : retraitée
| Sujet: Re: Méditer sur ces textes Lun 7 Nov - 18:42 | |
| Tu m'en vois heureuse, j'ai beaucoup de joie à lire les poésies. .......................................................................... Il suffit parfois d’un geste, ou d’un simple mot Pour que ton week-end devienne plus beau Même parfois d’un sourire, ou d’une main tendue Pour que déjà tu ne t’ennuies plus Il suffit parfois de si peu, de presque rien Pour que d’un coup tu te sentes bien C’est alors qu’un sourire que tu envoies te revient Que tu sentes que la distance n’y est pour rien On devrait toujours, nous dire de jolis mots Et nous servir, de notre ton le plus beau On devrait prendre le temps de rire, de jouer Le temps de nous regarder, de partager On devrait prendre le temps d’aimer, d’être aimé Celui de nous rapprocher, de nous câliner Prendre le temps de vivre après tout On ne vit qu’une partie de ce qui est en nous Tous les jours, il nous arrive d’y penser À ce que dans la vie on a laissé passer Il faudrait ouvrir nos bras au changement On le faisait souvent quand on était enfant Allons plus souvent vers la lumière Demeurons longtemps sous le réverbère Tu sais l’important, c’est de vivre ton présent Fais-toi donc plaisir, et fais-le maintenant Texte Claude Marcel Breault [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | |
| | | pauline Princesse
Profession : Assistante maternelle
| Sujet: Re: Méditer sur ces textes Mar 8 Nov - 8:14 | |
| moi j adore toute cette lecture cet vraiment tres bien dit et tellement vrai | |
| | | Fanny Débutant
Profession : retraitée
| Sujet: Re: Méditer sur ces textes Jeu 10 Nov - 8:35 | |
| À la partie la plus gracieuse Guillaume Apollinaire
Toi qui regardes sans sourire Et de face en tournant le dos Tu me sembles un beau navire Voiles dehors… et quels dodos Promet cet édredon de neige Neige rose de Mézidon ! Å Mars et Vénus, le reverrai-je Cet édredon de Cupidon ? Ô gracieuse et callipyge, Tous les culs sont de la Saint-Jean ! Le tien leur fait vraiment la pige Déesse aux collines d’argent… D’argent qui serait de la crème Et des feuilles de rose aussi… Aussi, belle croupe je t’aime Et ta grâce est mon seul souci | |
| | | pauline Princesse
Profession : Assistante maternelle
| Sujet: Re: Méditer sur ces textes Jeu 10 Nov - 13:37 | |
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| Sujet: Re: Méditer sur ces textes | |
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