L'ANOREXIE DU NOURRISSON
2/ L'anorexie du nourrisson
Quatre Groupes
Les Causes :
· 1/ Les causes infectieuses et les maladies générales s'accompagnent d'une perte d'appétit :
Les infections virales bénignes (grippe, rougeole...)
Les infections bactériennes (urinaires, digestives...)
Les maladies générales rares mais graves (hémopathie...)
· 2/ Les intolérances digestives au gluten, aux protéines du lait de vache, saccharose et les allergies entraînant une anorexie.
· 3/ Les erreurs grossières de régime : la prolongation excessive d'un régime exclusivement lacté-farineux, un excès d'alimentation etc.… peuvent se traduire par une perte d'appétit.
· 4/ Les causes psychologiques sont en réalité les plus fréquentes
Les symptômes :
Le début de l'anorexie c'est souvent vers l'âge de 4 ou 6 mois que la difficulté commence et qu'une réaction en chaîne s'établit. Le bébé laisse d'abord le fond de son biberon dont la quantité augmente progressivement. Puis l'enfant commence à repousser de la langue la tétine, à détourner la tête à l'approche du biberon ou de la cuillère.
Des nausées puis des vomissements apparaissent et l'anorexie s'installe progressivement. La courbe de poids devient stationnaire mais l'enfant reste en excellente état général : il est actif, vif, éveillé, curieux, vigoureux, souriant, espiègle.
On peut distinguer :
L'anorexie commune, c'est une forme accentuée du refus alimentaire. Elle fait le plus souvent suite à une réponse mal adaptée de l'entourage, face à ce refus soudain.
L'anorexie sévère, plus rare, elle peut apparaître quelques jours après la naissance. Son développement psychomoteur et cognitif (acquisition des connaissances) est ralenti.
3 diagnostiques peuvent être évoqués :
– une anorexie commune mal traitée
– l'anorexie sévère fait suite à une maladie organique (disparition de la sensation de faim)
– l'anorexie sévère peut enfin révéler un trouble psychopathologie grave
Les solutions :
– Consulter le médecin si l'enfant a perdu l'appétit depuis plus d'une semaine, afin d'en déterminer la cause.
– Bien surveiller la courbe de poids de l'enfant concerné
– Veiller à maintenir l'enfant sur les 24 heures une certaine quantité d'eau sucrée à défaut de pouvoir lui faire prendre son lait.
– Ne pas angoisser dès qu'arrive l'heure des repas
– Donner à l'enfant les aliments qu'il préfère mais ne pas le forcer à manger
– Ne pas imposer à l'enfant des horaires stricts
– Lui servir de petites quantités d'aliments pour ne pas le décourager, quitte à le resservir.