h.e.l.l.o
j'ai découvert sur la chaine D8 les bienfaits "des bébés cavaliers" ... j'ai recherché sur le web et voici ce que j'ai déniché :
http://www.mouliere.com/Des bébés très cavaliers !
« Il y a un âge pour tout », entend-on souvent. Mais y’en a-t-il vraiment un pour monter à cheval ? Selon certains centres équestres, bien sûr que non. Des bébés cavaliers apprendraient même à monter à cheval avant de savoir marcher.
Delphine Germain - Crédit
: Vincent Pancol - Avec Anne Thomas, pédiatre à Poitiers, et Claudine Pelletier-Milet, monitrice et éducatrice d’équitation. - 6 novembre 2014
Le baby-poney pour les bébés dès 11 mois
Si l’on connaît bien les adeptes de la baby-gym et les bébés nageurs, on ne peut pas en dire autant des bébés cavaliers. Et pourtant, depuis trente ans, ils caracolent dès 11 mois au Centre hippique de la Forêt de la Moulière, près de Poitiers, sur des destriers à peine plus grands qu’eux ! Découvrez les bénéfices de cette activité encore méconnue.
Aux petits soins pour leur poney
Samedi, 9 heures. Le thermomètre frôle 0 °C. Mais il en faudrait plus pour refroidir les ardeurs d’Emma, Chloé, Camille, Vadim, Emilien et Victor. Dans la grande salle du centre équestre, cette petite bande, entre 12 mois et 3 ans, piaffe d’impatience à l’idée de monter à poney. Josette Rabouan, leur professeur d’équitation, attribue les montures.
Les cavaliers courent ensuite chercher leur compagnon… avec leurs parents. Très fier, Emilien, 16 mois, n’a pas besoin de sa maman pour tenir Louisane tout seul ! Puis, brosse en main, les enfants pansent leur poney. Les plus petits, comme Emma, 13 mois, ne font que mimer les gestes.
C’est déjà beaucoup car cela les aide à avoir confiance en eux. Les crinières bien brossées, la mini-cavalerie s’ébroue vers le manège.
On s’échauffe… puis en selle !
Les enfants, casque sur la tête, avancent avec enthousiasme à côté de leur monture. Vadim, 16 mois, ne sait pas encore marcher, mais il est déjà en selle. « Lors de sa première séance, il tenait à peine assis.
Au bout de deux heures, il a réussi à trouver son équilibre avec assurance, c’était incroyable », se souvient sa maman. La caravane entre en piste au rythme des tambours africains. Les jeunes cavaliers font quelques tours de manège en tenant leur poney. Ils s’échauffent en pratiquant des petits exercices : ils frappent dans leurs mains, touchent leurs pieds… Puis, pour capter leur attention, Josette fait défiler des pancartes sur lesquelles sont dessinées et écrites quelques notions d’équitation : selle, casque, bottes… On échauffe le corps, mais aussi l’esprit !
Josette les encourage à caresser leur compagnon, puis c’est enfin le moment de se mettre en selle.
Complicité et tendresse
Emilien, 16 mois, ne peut s’empêcher de lui prodiguer quelques bisous. « Il fait des câlins à son poney, mais pas encore à ses parents ! », s’amuse sa maman.
Le rapport à l’animal est spontané. Grâce à lui, l’enfant développe le toucher, l’odorat et la relation à l’autre. Et il en fait son confident. L’animal ne triche pas, à la différence des parents… Au son de la comptine “Jean Petit”, la reprise dé
. Les cavaliers accompagnent spontanément et avec plaisir le mouvement du poney.
Selon les spécialistes, ce balancement leur rappelle un stade archaïque, voire fœtal. Sur la piste, les écuyers sont de plus en plus à l’aise, ils chantent et remuent en cadence avec leur monture. Toujours à leur rythme et sous l’œil attentif des monitrices. S’ils ont peur, on ne les force pas. S’ils sont fatigués, ils s’arrêtent. Ce qui n’est pas le cas de Chloé, 15 mois ! « Depuis qu’elle vient au centre équestre, elle se met à califourchon sur tout ce qu’elle trouve à la maison ! Ces séances lui permettent aussi de retrouver un sommeil paisible », précise sa mère.
Un destrier pour galoper vers l'autonomie
Pour d’autres, le baby-poney canalise un trop-plein d’énergie ou stimule une grande timidité. Le poney est aussi un objet transitionnel.
Il aide les enfants à appréhender l’angoisse de la séparation. Chacun y trouve un chemin vers le développement. Sans contre-indications particulières, si ce n’est l’allergie prouvée au poil de cheval ou certains problèmes orthopédiques. Mais aucun risque de jambes arquées avec une séance d’une heure par semaine ! Lors de la parade finale, assortie d’une farandole de rubans, tous affichent des mines réjouies. Pourtant, la matinée fut longue. Il est bientôt midi. Parmi eux, certains deviendront peut-être de “grands” cavaliers, mais ce n’est pas le but de l’activité. Il s’agit surtout de les aider à être bien dans leur peau, avec les autres, et leurs parents.
C’est une stimulation qui tient compte de leurs possibilités en leur donnant envie de recommencer. Une formule au poil, en somme.
En pratiqueLe club hippique et le poney-club de la Forêt de Moulière accueillent les enfants de 11 mois à 4 ans, le samedi de 9 heures à 12 heures et de 17 heures à 19 heures ; le dimanche à 9 heures à 12 heures. Avant de commencer, une visite médicale est conseillée.42 € la séance avec déjeuner ou goûter (36 € pour les adhérents). Possibilité de séjourner sur place.
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commentairesQuel est votre regard sur ce sujet qu'en pensez vous ?
connaissez vous et y avez vous déjà emmené vos enfants . ?